Haberin yayım tarihi
2013-09-21
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Collaborer aussi avec la Flandre

Bruxelles ne se résume pas à la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les quatre grands partis francophones ont conclu que pour les nouvelles compétences que la sixième réforme de l’Etat transfère aux entités fédérées, une collaboration étroite sera mise en place entre la Wallonie et Bruxelles. Le CD&V est un fervent défendeur de la collaboration, mais Bruxelles doit collaborer autant avec la Flandre qu’avec la Wallonie. Si cette collaboration reste limitée à la Wallonie, elle pose problème. Bruxelles ne se résume pas à la fédération Wallonie-Bruxelles.

En tant que chrétiens-démocrates flamands, nous avons toujours plaidé pour une Région de Bruxelles-Capitale forte, au sein de laquelle les deux grandes communautés linguistiques de ce pays sont actives. Le CD&V plaide pour la concertation constructive et la collaboration entre les Régions et les Communautés de ce pays. Cela vaut naturellement aussi pour les nouveaux domaines de compétences de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Commission Communautaire Commune après la sixième réforme de l’Etat. Il est donc évident que cette concertation et cette collaboration ne peuvent être tournées que vers une seule Région ou Communauté, comme les francophones le font à présent.

Les partis francophones de Bruxelles et de Wallonie peuvent, bien entendu, se concerter sur la mise en œuvre des nouvelles compétences. Tant que cela concerne des compétences qui sont attribuées à la Commission française et/ou à la Commission Communautaire française, c’est leur affaire. Il serait d’ailleurs bien que la Communauté française assume pleinement ses responsabilités dans la capitale, tout comme la Communauté flamande doit aussi continuer à le faire. Je pense notamment à l’enseignement à Bruxelles. Si la Communauté française décidait enfin d’investir dans l’enseignement à Bruxelles, la jeunesse bruxelloise pourrait aller de l’avant.

En ce qui concerne les compétences de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Commission Communautaire Commune, les Bruxellois francophones ne peuvent conclure des accords avec la Wallonie et/ou la Communauté française sans avoir conclu au préalable un accord avec les responsables politiques flamands à Bruxelles. C’est précisément la raison pour laquelle, pendant cette sixième réforme de l’état, le CD&V a veillé à ce que toutes les garanties pour une participation politique équilibrée des deux groupes linguistiques dans les institutions  bruxelloises soient préservées, voire renforcées sur certains points. Le CD&V continue ici aussi à s’engager très clairement pour une collaboration équilibrée et un respect mutuel entre les deux groupes linguistiques au sein des institutions bruxelloises.

Sur le plan des allocations familiales, de la politique des soins de santé et de la politique de l’emploi, une concertation ainsi qu’une collaboration avec la Flandre sont tout aussi importantes pour Bruxelles qu’avec la Wallonie. Il est tout aussi évident que la politique menée en la matière à Bruxelles ne peut être façonnée selon le seul moule wallon. Les initiatives et infrastructures néerlandophones ainsi que leurs usagers doivent également trouver leur place dans la politique bruxelloise. Le CD&V souhaite que la politique bruxelloise concernant les nouvelles compétences offre de plus amples et de meilleures possibilités pour tous les Bruxellois, quelle que soit leur appartenance linguistique, et qu’elle offre toutes les chances de parvenir à une harmonisation et une collaboration avec la Flandre et avec la Wallonie. 

Notre ambition est de faire de Bruxelles une Région forte soutenue par des Communautés fortes.

Brigitte GROUWELS
Ministre bruxelloise

Son Haberler

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